(Soupe de chien - photo : Rodolphe Meidinger)
Notre sujet cette fois-ci, est la viande de chien, qui attire le blâme aussi bien à l'intérieur qu’à l'extérieur de notre pays. En Corée, manger de la viande de chien est un fait culturel.
Mais cela provoque des réactions vives de la part des personnes qui aiment les chiens (comme animal de compagnie) et des étrangers. A l’origines de nos articles, nous voulions présenter toutes
les choses qui s'appuient sur notre culture, donc nous devons reconsidérer cette habitude de manger du chien avant tout jugement.
Le trait culturel des coréens mangeant de la viande de chien a commencé depuis l'âge préhistorique, on élevait le chien comme les autres animaux de boucherie
(le porc, la chèrvre et le bœuf). En particulier, à l'époque de la Dynastie Chosun, la viande de chien était si populaire qu’on vendait cette
viande dans tous les restaurants. C'est-vous-dire que la viande de chien est issue d’une longue tradition en Corée. A cette époque, les gens du peuple souffraient de la famine à cause de la
sécheresse et des mauvaises récoltes, ils reprenaient des forces en mangeant de la viande de chien.
(Viande de chien au marché des 6 rues - photo : Marcela Meidinger)
A cette époque, les coréens n'élevaient pas d‘animaux auxquels on était attaché. Donc on élevait les chiens pour la viande comme on le fait avec les bœufs et les porcs etc. En Corée,
particulièrement en été, il y a les jours de canicule, que l’on appelle Bôk-nal, ces jours ci, on mange de la viande de chien pour reprendre de la vigueur. C'est-à-dire, on élevait un chien et à
Bôk-nal, pour surmonter la chaleur, on le mangeait. Et on invitait des personnes de sa famille et des amis. Ce fait culturel continue jusqu'à présent.
Pourquoi les personnes continuent à manger de la viande de chien? D'abord, il y a l’opinion courante que cette viande est efficace pour le renforcement de la vigueur physique, mais ce n'est pas certain. En fait, la viande de chien contient autant de protéïne que le bœuf, le poulet et le porc. La viande de chien peut aider les malades qui sont blessés ou qui sont opérés car elle est très tendre, elle est facile à digérer et les éléments nutritifs s’assimilent facilement.
(Restaurant "Hwaseon-Jip" - photo : Rodolphe Meidinger)
Généralement, la viande du chien est cuisiné en soupe. Le prix est environ deux fois plus cher que le porc. Le restaurant que l’on a visité
s’appelle ‘Hwaseon-Jip’. Il est très connu dans la ville de Cheong-Ju parce que ce restaurant est ouvert depuis
40 ans. Et puis, on dit que l’on peut y manger la viande vraiment délicieuse car le chef cuisinier fait très bien la cuisine. Donc, il y a toujours beaucoup de gens qui viennent pour manger
sa cuisine.
Les personnes qui aiment les chien peuvent détester cette culture. Dans notre classe, il y a des personnes qui ne mangent pas de chien. Une actrice française, Brigitte Bardot a déjà exprimé cette opinion. Elle a dit que manger du chien en Corée était du barbarisme. Et elle a critiqué le fait que les coréens tuent des chiens pour la cuisine. Mais je voudrais lui demander si elle mange ou non, du porc et du bœuf. Elle n’a pas regardé la diversité de toutes les cultures. Je voudrais lui dire que la manière de faire le foie gras est aussi triste.
En Corée, les gens ne mangent pas d’escargots, de foie gras, et de singes. Les musulmans ne mangent pas le porc. L’hindouisme interdit aux personnes de manger du bœuf. Toutes les cultures ont des caractères spèciaux. A l'époque de la dynastie chosun, il n’y avait pas l’habitude comme en Europe d'accepter un chien comme membre de sa famille. Mais maintenant, beaucoup de coréens élèvent un chien dans leur maison. C’est pourquoi il y a dans la Corée d’aujourd’hui deux opinions différentes.
(Au restaurant "Hwaseon-Jip" - photo : Rodolphe Meidinger)
Moi aussi, j’aime les chiens de compagnie parce que j’éleve un chien. Je suis triste quand on tue un chien pour notre cuisine. Mais les autres bétails doivent avoir aussi notre pitié. Pendant que
j’écrivais cet article, je me suis rendu compte que je pouvais un peu comprendre le cœur des végétariens.