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Généralement, nous appelons ce papier “le papier de Chosôn”. Cela fait très longtemps que les coréens font du papier. Les Chinois ont introduit la technique de la fabrication du papier et les
coréens ont développé. La qualité de ce papier était autrefois déjà de bonne qualité. Nous le savons parcequ’il existe un livre du nom
de MUGUJEONGKWANGDAEDARANIKYEONG écrit en 751 et qui a été imprimé à l’ époque Silla (entre l'an 57 et 935). Il a été imprimé selon la technique ancienne de la gravure sur bois (xylographie).
Les usages du papier coréen sont variés :
Le papier de riz amidonné était utilisé à la place des vitres pour les portes et fenêtres coulissantes dans les maisons traditionnelles, le papier oriental était destiné aux dessins et à la peinture. On y représentait des oiseaux, des fleurs et en particulier les 4 plantes gracieuses (prunier, orchidée, chrysanthème et bambou) qui appartiennent à la peinture orientale, le papier coréen était utilisé pour des objets artisanaux comme des boîtes, des parapluies et des couvre-chapeaux.
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Les avantages du papier coréen :
Il est solide donc il ne se déchire pas facilement. Il sent bon, sa surface est douce, sa couleur est belle et claire. Il est perméable à l’air. De plus, il est facile d’ajouter des dessins sur ce papier et de le teindre. Il est léger donc il est facile à transporter.
On l’utilisait aussi comme isolant sous les vêtements pour ne
pas avoir froid l’hiver.
Pour faire le Han-ji on utilise le bois [닥나무] du murier de chine ou encore murier à papier.
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1. On utilise des jeunes arbres de moins d’un an que l’on coupe de novembre à février.
2. Dans un chaudron on fait cuire le bois du murier à la vapeur pendant 8
heures.
3. On enlève l’écorce du murier et on fait bien sécher le bois dans un endoit à l’ombre.
4. Ensuite on enlève à nouveau une pélicule de bois afin de le rendre plus clair et on continue
à le faire sécher au soleil. On le conservera plus tard à l’ombre .
5. Puis on fait bouillir le bois dans de l’eau et de la soude caustique. Au bout d’une journeé, on rince soigneusement le bois de murier, on le coupe en petit morceau et on le
renet à bouillir avec de la soude caustique pendant
4 à 5 heures.
6. Vient ensuite, le blanchiment : on trampe
le bois bouilli dans de l’eau courante pour en extraire
le sucre et l’huile et on l’expose au soleil pour le blanchir.
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7. Puis, on met le bois bouilli sur une pierre plate et on le bat avec un
bâton pour séparer les fibres du bois et en extaire les corps étrangers. Cette opération dure de 60 à 70 minutes. On lave ensuite ces fibres dans de l’eau pour les
purifier.
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8. Reste à déshydrater ces fibres. On utilise une machine qui compresse la
pâte à papier pour en extraire l’eau. Ensuite on
fait sécher les feuilles jusqu’au
lendemain.
9. Pour conserver ce papier, on le met sur une tringle et on l’entrepose dans un endoit sec. Ainsi, le Han-ji peut se garder plusiers
années.
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